Le Parc de la Boverie, qui accueille les bâtiments à rénover, occupe l’extrémité sud d’une configuration insulaire artificielle résultante des travaux de régularisation des eaux de la Meuse, de l’Ourthe et de la Vesdre.
Le site géographique joue un rôle très sensible car il constitue la proue d’une île artificielle située à la confluence entre Ourthe et Meuse.
Les architectes désirent traiter le bloc muséal en relation directe avec le site et leur recherche se veut respectueuse d’un bâti de qualité, sans négliger la valeur interactive des interventions contemporaines qui sont le ciment d’une telle œuvre. Le caractère patrimonial du bâtiment dit « Palais des Beaux-Arts » a imposé, à l’aménagement d’ensemble, une retenue que le lieu lui-même définit. La pureté des gestes architecturaux, l’intégration aux lieux, la composition poétique des espaces extérieurs, le respect des volumétries existantes et la mise en valeur des structures authentiques ont inspiré une scénographie qui parvient à valoriser plutôt qu’à transformer.