Etude architecturale et paysagère de la valorisation de la vallée de la Petite Maine
Dans le cadre de l’évolution permanente des paysages, nous assistons depuis longtemps déjà à une remise en question profonde des lieux.
Aujourd’hui, face à des projets, en cours, qui modifieront les dynamiques internes et externes du territoire, est apparu le manque d’un document d’orientation globale. En effet, cette étude sert à énoncer les « options générales » à adopter pour conduire des opérations de transformation à court, à moyen et à long terme. De ces options dépendent les temps, les espaces et les modes de coordination propres à chaque partie du projet d’aménagement d’ensemble.
Il s’agit ainsi de définir les principes et les moyens utiles à équilibrer et à coordonner les projets qui intéressent et intéresseront les périmètres propres à la fois au paysage et aux espaces bâtis.
Cela correspond au besoin survenu de disposer d’un outil de révision apte à produire, non seulement, des «nouveaux artefacts ou projets » en cohérence avec le milieu, mais aussi, à énoncer des principes d’aménagement d’aide à la décision pour toute nouvelle option à entreprendre dans ce périmètre.
Dans cet esprit, la présente étude adopte d’une part, les options de projet, comme des projets « à nuancer », si nécessaire, et analyse d’autre part, les autres hypothèses d’intervention, aujourd’hui encore à l’état de première ébauche, comme des solutions pouvant encore être remises en question afin de mieux s’inscrire dans un cahier des charges mieux équilibré par rapport au devenir du territoire de la Petite Maine dans son ensemble.
L’analyse effectuée en amont retrace ce processus, afin de revenir aux intentions majeures, dont la typologie du bâti était porteuse lors de sa conception. Cette démarche permet de récupérer le potentiel stratégique du territoire dans le but de fournir aux décideurs et aux administrateurs des principes d’aménagement contemporains plus adaptés à une planification globale équilibrée, durable et en relation dialectique avec les objectifs du passé.
La dialectique visée consiste dans la recherche et l’énonciation des anciens principes portés par le territoire historique et dans la mise en évidence des objectifs de composition rurale et agricole et des éléments d’ordre socio-politiques, économiques et culturels dont il était porteur. De l’analyse émergent aussi les fondements des choix « modernes » d’une société qui « redessinait le corps du territoire » à l’image des facteurs socio-économiques et culturels dont les décideurs avaient la charge de transmission et de relance.
Pareillement, l’étude porte sur la possibilité de situer les objectifs d’intervention dans le territoire, non pas uniquement sur le plan fonctionnel et/ou strictement règlementaire, mais surtout sur le plan des choix stratégiques d’aménagement.