Parc de la Boverie
Le parc de la Boverie est situé au confluent de l’Ourthe et de la Meuse. Il s’agit d’un parc paysager de la ville de Liège dont son caractère verdoyant est reconnu depuis le XIVème siècle.
En 1853, le parc subit de grandes transformations causées par le percement de la dérivation. C’est à partir de cet évènement que le parc se situe entre « deux eaux ».
En 1905, il est choisi comme cadre de l’exposition universelle, et c’est à cette époque que les architectes Soubre et Hasse construisent le Palais des Beaux‑Arts.
En 1958, le parc de la Boverie accueille le Palais des Congrès et par la suite, la tour cybernétique N. Schöffer.
A la pointe de l’île, une roseraie et jardin français abritent les bustes de liégeois célèbres.
Aujourd’hui, le parc fait face à des projets, en cours, qui modifieront les dynamiques internes et externes au parc. Cependant, face à cette multiplication de projets, est apparu le manque d’un document d’orientation globale. Ce type de document est établi en général « en amont » de tout projet d’aménagement. En effet, un master plan sert à énoncer les « options générales » à adopter pour conduire des opérations de transformation à court, à moyen et à long terme. De ces options dépendent les temps, les espaces et les modes de coordination propres à chaque partie du projet d’aménagement d’ensemble.
Cette phase de coordination globale a fait défaut dans la première phase du projet de rénovation urbaine qui aujourd’hui influence le devenir du site de la Boverie.
Le travail du Cabinet d’architectes p.HD est une étude qui répond à la demande de combler ce manque.
Il s’agit ainsi de définir les principes et les moyens utiles à équilibrer et à coordonner les projets qui intéressent et intéresseront les périmètres propres à la fois au grand paysage et aux espaces internes du parc public de la Boverie. Puisque ce travail d’analyse et de prospection n’est pas une réflexion en amont, mais une étude située à une phase intermédiaire du processus de transformation de la Boverie, il faut faire face à des points plus « sensibles », représentés par des interventions déjà en cours.